Systèmes de sûreté : une évolution permanente
L’écosystème général de la sûreté évolue en permanence et permet d’ores et déjà d’apporter des solutions en pleine crise sanitaire.
L’utilisation des systèmes liés à la sûreté augmente considérablement. Ainsi, la demande augmentant, l’offre s’adapte : drones patrouilleurs, contrôle de la température corporelle par caméra thermique dans les lieux publics, détection des poignées de porte contaminées par le biais du contrôle d’accès, etc.
Cette tendance s’oppose à l’évolution de notre législation notamment sur la vidéoprotection ou sur l’utilisation de la biométrie. Pour exemple, le futur arrêté portant définition des normes techniques des systèmes de vidéosurveillance, attendu depuis des années, sera probablement repoussé au regard de la situation actuelle.
Par ailleurs, certaines évolutions, souhaitées par les donneurs d’ordre, se font attendre. Celles-ci s’inscrivent dans un écosystème de sécurité globale offrant interopérabilité et évolutivité. La technologie le permet, il reste donc aux acteurs de mettre à disposition des systèmes et produits pour satisfaire la demande. À l’image du protocole ONVIF qui permettra, à terme, d’unifier en IP tous les équipements de sûreté (standardiser la communication et l’interopérabilité entre les produits quel que soit le fabricant).
Cela constitue un début de réponse, mais qui se focalise uniquement sur le domaine de la vidéoprotection. En effet, beaucoup d’efforts restent à faire car les solutions d’hypervision des systèmes de sûreté sont insuffisantes, restrictives car non adaptées à des sites équipés aussi bien en contrôle d’accès, qu’en vidéoprotection ou intrusion.
L’évolution du marché nous laisse envisager de belles perspectives quant à l’adoption d’interface standardisée et ouverte, qui sera certainement accélérée par les récentes acquisitions des systèmes de contrôle d’accès ou intrusion par les géants de la vidéoprotection.