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Risques naturels et chimiques | HSE
Paru au JORF N° 0071 du 24 mars 2021 – texte n° 6.
L’arrêté du 4 mars 2021 homologue la décision n° 2021-DC-070 portant sur les activités nucléaires soumises au régime d'enregistrement prévu à l'article L. 1333-8 du Code de la santé publique. Ce nouveau régime, qui correspond à un régime d'autorisation simplifiée, a vocation à encadrer les activités nucléaires présentant des enjeux importants mais qui peuvent s'exercer dans des conditions permettant la prévention des risques et inconvénients associés. La décision homologuée par l’arrêté comporte : La liste des catégories d'activités nucléaires relevant désormais du régime d'enregistrement et qui étaient auparavant soumises à autorisation (annexe 1) et des précisions sur les activités qui sont éligibles à ce régime d'enregistrement, en particulier pour les installations où sont simultanément exercées des activités nucléaires qui, individuellement, relèveraient de régimes administratifs différents ; Les modalités pratiques pour soumettre une demande initiale, de modification ou de renouvellement d'enregistrement (notamment l'utilisation d'un téléservice sur le site internet de l'ASN) et la liste des informations et pièces à fournir lors d'une demande d'enregistrement (annexe 2) ; La liste des prescriptions générales spécifiques aux différentes catégories d'activités nucléaires (annexe 3). Ces prescriptions s'imposent aux responsables d'activités nucléaires et leur non-respect peut être sanctionné ; Les dispositions transitoires applicables aux activités autorisées basculant du régime d'autorisation au régime d'enregistrement. En l'absence de modification de l'activité nucléaire autorisée, les autorisations délivrées avant la date d'entrée en vigueur de cette décision tiennent lieu de l'enregistrement, et ce, jusqu'à leur date d'échéance (une demande initiale d'enregistrement devra être déposée au plus tard six mois avant la date d'échéance de l'autorisation). Entrée en vigueur : 1er juillet 2021 Texte intégral
Sécurité incendie
Paru au JORF N° 0058 du 10 mars 2021 – texte n° 7
L’arrêté du 4 mars 2021 modifie l'arrêté du 23 février 2018 relatif aux règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz combustible des bâtiments d'habitation individuelle ou collective, y compris les parties communes. Cet arrêté introduit des nouvelles exigences concernant les détendeurs des installations de gaz et l'entretien de ces installations. Les principes de condamnation d'organes de coupure de branchements inutilisés ou abandonnés sont précisés afin que ces situations ne puissent présenter un risque pour la sécurité des personnes et des biens. En outre, des clarifications sont apportées sur les définitions. Entrée en vigueur : Les dispositions de l’arrêté entrent en vigueur à compter du 1er juillet 2021, à l’exception des dispositions suivantes : Les dispositions du 1° de l'article 3 du présent arrêté entrent en vigueur à compter du 1er juillet 2022. Elles s'appliquent à compter du 1er juillet 2024 pour les installations alimentées en gaz de pétrole liquéfié. Les dispositions du 1° de l'article 9 entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2023. Les dispositions du 4° de l'article 10 entrent en vigueur à compter : o Du 1er janvier 2023, pour les interruptions de la mise à disposition du gaz supérieure à 6 mois, postérieure au 1er juillet 2022 ; o Du 1er janvier 2026, pour les interruptions de la mise à disposition du gaz supérieure à 6 mois, antérieure au 1er juillet 2022. Texte intégral
Risques naturels et chimiques | HSE
Paru au JORF N° 0057 du 7 mars 2021 – texte n°22.
L’arrêté du 17 février 2021 modifie des obligations réglementaires au regard de l'impact de la crise sanitaire liée à la covid-19 : Sur l'activité des entreprises réalisant des travaux de retrait ou d'encapsulage d'amiante, de matériaux, d'équipements ou d'articles en contenant ; Sur la capacité des organismes procédant à leur certification à réaliser les opérations de surveillance et de renouvellement de la certification[1] dans les conditions fixées par la norme NF X 46-011 : décembre 2014. Cet arrêté précise la latitude donnée aux organismes afin de mener les opérations de surveillance ou de renouvellement requises au titre de l'échéance annuelle durant laquelle est survenue l'épidémie de covid-19, et déterminer la ou les opérations qui ne seront pas réalisées, car rendues impossibles dans ce contexte, d'une part pour les opérations de surveillance et, d'autre part, pour les opérations de renouvellement de la certification. Par ailleurs, si durant l'année de survenance de la covid-19 et en raison des incidences de cette épidémie, un ou plusieurs audits inopinés de chantier n'ont pu être réalisés en phase de traitement de l'amiante, cet arrêté offre la possibilité à l'instance de décision de l'organisme certificateur de prendre en considération les constats effectués par l'auditeur lors d'autres phases du chantier telles que sa préparation ou son repli. Enfin, si l'organisme de certification constate que l'entreprise n'a pu réaliser de chantiers durant les 12 mois précédents la réalisation de l'audit siège prévu à échéance de la certification durant l'année de survenance de la covid-19 et que, du fait de cette épidémie un nouvel audit siège ne peut être programmé avant cette échéance annuelle, la possibilité est offerte à l'instance de décision de prolonger la certification considérée d'une durée maximum de 6 mois, de façon à permettre à l'entreprise de programmer un nouveau chantier qui constituera le dossier à examiner par l'auditeur lors d'un nouvel audit siège. Cet arrêté entre en vigueur au lendemain de sa publication, soit le 8 mars 2021. Texte intégral [1] Ces opérations de surveillance et de renouvellement étant à réaliser au regard de l'échéance annuelle de la date anniversaire de la certification.
HSE
Paru au JORF n° 0047 du 24 février 2021 - texte n°6.
L’article 1 dispose que l’arrêté du 12 janvier 2021 fixe les prescriptions applicables au titre de la décision d'exécution 2019/7987 (UE) : Aux installations d'incinération et de co-incinération de déchets relevant du régime de l'autorisation au titre de la rubrique 3520 ; À certaines installations de traitement de déchets relevant du régime de l'autorisation au titre des rubriques 3510, 3531 ou 3532 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement. L’arrêté ne s’applique pas aux activités suivantes : Le prétraitement des déchets avant incinération ; Le traitement des cendres volantes issues de l'incinération et d'autres résidus de l'épuration des fumées ; L’incinération ou la co-incinération de déchets exclusivement gazeux, autres que ceux résultants du traitement thermique des déchets ; Le traitement des déchets dans les unités visées à l'article 42, paragraphe 2, de la directive 2010/75/UE. L’article 2 fixe les dates d’application des prescriptions des annexes de l’arrêté. Celles ci sont applicables immédiatement aux ICPE autorisés après le 3 décembre 2019, ainsi qu'aux extensions ou au remplacement complets des ICPE existantes ayant été autorisés après le 3 décembre 2019. L’article 3 de l’arrêté prévoit que l'exploitant peut solliciter un aménagement afin de définir des valeurs limites d'émissions qui excèdent les valeurs fixées par les annexes de l’arrêté, sous réserve du respect des dispositions prévues par les articles R. 515-60 à R. 515.69 du code de l'environnement. Les annexes de l’arrêté décrivent les meilleures techniques disponibles (MTP) devant être appliquées par ces installations : Annexe 1 : définitions, généralités ; Annexe 2 : meilleures techniques disponibles relatives au management environnemental et à la surveillance ; Annexe 3 : meilleures techniques disponibles relatives aux performances environnementales générales et à l'efficacité de la combustion ; Annexe 4 : meilleures techniques disponibles relatives à l'efficacité énergétique ; Annexe 5 : meilleures techniques disponibles relatives à la réduction des émissions dans l'air ; Annexe 6 : meilleures techniques disponibles relatives à la réduction des émissions dans l'eau ; Annexe 7 : valeurs limites d'émissions (VLE) des rejets canalisés dans l'air. Texte intégral
Risques naturels et chimiques | HSE
Paru au JORF n°0039 du 14 février 2021 – texte n°4.
L’article L. 1333-2 du code de la sante publique prévoit que les activités nucléaires doivent satisfaire à différents principes, dont le principe de justification, selon lequel : “ Une activité nucléaire ne peut être entreprise ou exercée que si elle est justifiée par les avantages qu'elle procure sur le plan individuel ou collectif, notamment en matière sanitaire, sociale, économique ou scientifique, rapportés aux risques inhérents à l'exposition aux rayonnements ionisants auxquels elle est susceptible de soumettre les personnes. “ L’arrêté du 27 janvier 2021 liste les catégories d’activités nucléaires dont la justification susvisée est considérée comme établie : Annexe 1 : secteur médical ; Annexe 2 : secteur industriel, de la recherche, et vétérinaire ; Annexe 3 : sites et sols pollués par des substances radioactives[1] ; Annexe 4 : transport de substances radioactives. L’arrêté entre en vigueur le lendemain de sa publication, soit le 15 février 2021. Texte intégral [1] La justification est considérée comme établie si les deux conditions cumulatives suivantes sont remplies : · Les opérations dépollution sont réalisées de manière à éviter toute nouvelle contamination de l’environnement par des substances radioactives, et notamment par des effluents radioactifs ; · Les déchets produits lors de la dépollution sont soit évacués vers une installation exploitée par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, soit vers une autre installation dûment autorisée pour recevoir de tels déchets.
HSE
Paru au JORF n°0039 du 14 février 2021 -texte n°22
Ce décret, qui vise notamment les bailleurs sociaux, porte des mesures de simplification des subventions à l’amélioration des logements locatifs. Ses dispositions redéfinissent les modalités d'octroi des subventions à l'amélioration des logements locatifs sociaux décrites par la section 1 du chapitre III du titre II du livre III du Code de la construction et de l'habitation. Désormais, peuvent être subventionnés, dans les logements et les immeubles achevés depuis au moins quinze ans : Les travaux de réhabilitation énergétique ainsi que les autres travaux destinés à la réalisation d'économies de charges ; Les travaux destinés à l'amélioration de la vie quotidienne et au confort dans les logements, y compris les travaux d'accessibilité de l'immeuble et d'adaptation des logements aux besoins des personnes handicapées et des personnes âgées et ceux destinés au renforcement de la sécurité des biens et des personnes dans les immeubles ; Les travaux réalisés sur des immeubles dégradés ; Les travaux de restructuration interne des immeubles et des logements ou de reprise de l'architecture extérieure · Par ailleurs, il est désormais prévu que pour déterminer le montant de la subvention, l’assiette de subvention de référence est représentée par la totalité du prix de revient prévisionnel de l’opération de réhabilitation de l’immeuble (article D.323-6 du code de la construction et de l’habitation). Le taux de la subvention est au plus égal à 35 % du prix de revient prévisionnel de l’opération (D.323-7 du code de la construction et de l’habitation). Ce décret entre en vigueur le lendemain de sa publication, soit le 15 février 2021. Texte intégral
Sécurité incendie
Paru au JORF n°0030 du 4 février 2021
Cet arrêté est composé de plusieurs titres : - Titre I : Champ d’application L’arrêté encadre les règles de prévention et de protection contre l'incendie au bénéfice du personnel civil et du personnel militaire en activité au sein des ouvrages souterrains concourant de manière permanente au commandement des opérations. Ces ouvrages souterrains sont soumis à des exigences spécifiques en termes de disponibilité, de continuité de service, d'autonomie, de contrôle des accès ou de résistance à des agressions afin d'assurer la préservation de l'outil et la continuité de l'activité opérationnelle du ministère de la Défense. - Titre II : Les acteurs Ce titre détermine notamment le rôle et les missions du commandant d’ouvrage et du responsable unique de sécurité. - Le titre III : Les règles applicables Pour tout ouvrage souterrain listé en annexe de l’arrêté, un dossier d’exploitation et de mise en sécurité doit être établi dans un délai de 18 mois à compter de l’entrée en vigueur de l’arrêté. (Article 7) Par ailleurs, au sein de ces mêmes ouvrages, des adaptations aux règles techniques relatives à la conception et à l’utilisation des lieux de travail telles que fixées aux titres I et II du livre II de la quatrième partie du Code du travail ou encore aux règles prévues en matière d'accessibilité par le Code de la construction et de l'habitation. (Article 8) Enfin, il est procédé à une visite technique de l’ouvrage au moins tous les 4 ans. Toutefois, l’autorité de coordination en matière de prévention et protection contre le risque incendie dont relève le commandant d’ouvrage ou son délégataire peut déterminer, au regard de la spécificité de l’ouvrage souterrain, une périodicité plus contraignante. (Article 12) L’arrêté entre en vigueur le 5 février 2021. Texte intégral
Accessibilité PSH | Sécurité incendie | Sûreté
Paru au JORF n°0018 du 21 janvier 2021 – texte n°22.
L’arrêté du 19 mai 2020 fixe les règles d’accessibilité, de sécurité, et de protection contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public (ERP) du ministère de la Défense. Son annexe liste les ERP du ministère de la Défense, et les classe par catégories. L’arrêté du 12 janvier 2021 a pour objet de modifier cette liste, en la remplaçant par une nouvelle annexe. Texte intégral
Sécurité incendie
Parus au JORF n°0312 du 26 décembre 2020 – textes n°104 et n°105
Cette nouvelle alerte concerne la parution au JORF du 26 décembre 2020 d’un décret et d’un arrêté le complétant, tous deux en date du 23 décembre 2020, venant préciser les règles relatives au pré-équipement des parkings des bâtiments dans l’optique de permettre l’installation de points de recharge pour véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Le décret du 23 décembre 2020 fixe les caractéristiques minimales des dispositifs d’alimentation et de sécurité des installations de recharge des véhicules électriques et hybrides rechargeables devant être mises en œuvre pour permettre le pré-équipement des emplacements de stationnement prévu à l’article L. 111-3-3 du code de la construction et de l’habitation. L’arrêté du 23 décembre 2020 précise le dimensionnement de ces installations en tenant compte des possibilités d'optimisation de l'énergie par foisonnement naturel et pilotage des points de recharge ainsi que par la complémentarité des usages du bâtiment. Ces nouvelles dispositions s'appliquent aux bâtiments pour lesquels une demande de permis de construire ou une déclaration préalable est déposée à compter du 11 mars 2021. Pour consulter le décret : texte n°104 intégral : cliquez ici Pour consulter l'arrêté : texte n°105 intégral : cliquez ici
Sécurité incendie
Paru au JORF n°0311 du 24 décembre 2020- texte n° 10
Cet arrêté modifie l’arrêté du 3 octobre 2010 relatif au stockage en réservoirs aériens manufacturés de liquides inflammables, exploités au sein d'une ICPE soumise à autorisation concernant : • L'article 22 et les caractéristiques du dispositif d'étanchéité des rétentions ; • L'article 29 et les inspections externes et hors exploitation.
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